Time flies
Virgin Atlantic a adopté un système pointu d'in-flight entertainment (divertissements en vol). Il se nomme v:port et consiste en un écran encastré dans le dossier du siège avant accompagné d'une télécommande semblable à une manette de console de jeux. Plutôt que de se contenter de deux films de troisième catégorie diffusés à heures fixes, le passager a désormais accès à une cinquainte de films, dont beaucoup de nouveautés, à la demande. L'offre multimédia ne s'arrête pas là : une cdthèque fournie et récente est proposée, des séries TV et documentaires sont disponibles ainsi que des jeux vidéos plutôt rétros (Pong et Tetris entre autres). Il y a même des livres interactifs pour les enfants et les grands enfants.
v:port est également une aide au voyage. Des guides touristiques du Rough Guide (le Routard britannique) sont consultables, tout comme des vidéos de présentation des destinations. Et puis bien sûr, on retrouve cette chère vielle carte du monde où notre petit avion progresse péniblement mais sûrement. Elle non plus n'a échappé à une mise à jour. On peut désormais zoomer et dézoomer à loisir, se déplacer sur la carte, y afficher des points d'intérêts et même savoir dans quelle direction est la Mecque pour les musulmans pratiquants.
Enfin, je vous disais en titre, j'ai surfé dans l'avion entre Londres et San Francisco. Internet est en effet disponible, sous une forme très réduite. Il s'agit des nouvelles Sky News, actualisées toutes les demi-heures, et de la possibilité - payante - d'envoyer et recevoir des emails. A moins que votre interlocuteur soit dans l'avion et vous avez alors accès gratuitement à un messagerie entre passagers.
Silicon Valley, nous voilà !