A fast, new browser. A fast, new development?
Google continue son expansion. Sa large domination des services web (moteur de recherche, carthographie, emails, etc.) ne suffit pas. Ils s'attaquent désormais aux logiciels que l'on utilise pour naviguer et même aux systèmes d'exploitation (toujours Windows pour la plupart d'entre nous). Lancé en décembre 2008, le navigateur Chrome est un élément central dans cette stratégie de développement.
Ce nouveau venu dans le monde des navigateurs, jusqu'alors limité au leader Internet Explorer et à son challenger Firefox, a d'abord suscité la curiosité. Le taux d'utilisation a rapidement atteint les 2-3% mais, l'intérêt retombant, a plus ou moins stagné depuis. Imposer son navigateur n'est donc pas une tâche facile pour Google. Le but désormais est de dépasser la base des early adopters pour toucher le grand public. Cela passe par une campagne de publicité, comme au Royaume-Uni.
Sur les murs du Tube, dans les journaux, dans la rue, et notamment sur les nouveaux écrans LCD publicitaires, Chrome est partout. On nous vante sa rapidité, sa facilité d'utilisation et son fonctionnement sans erreur. A titre personnel, je trouve le logiciel de Google agréable et l'utilise parfois en complément de Firefox (qui reste mon navigateur principal en raison des très nombreuses extensions proposées).
Quels sont les résultats de ce matraquage ? Ils sont a priori positifs. Peut-être est-ce une coïncidence mais Chrome est devenu en ce début d'année le troisième navigateur, passant devant Safari d'Apple. Mais ça n'équivaut toujours qu'à 5% d'utilisation. Plus concrètement, le nombre de recherches portant sur Chrome a presque doublé en quelques semaines. Il y a malgré tout fort à parier que l'intérêt retombera une fois la campagne terminée.
Se dirige-t-on vers un bis repetita du lancement en 2008 ? Il est encore trop tôt pour le dire. On retiendra pour le moment cette étonnante confrontation entre Google et Gandhi !