Apple, sugoi!
Sur Omotesandō, les boutique Dior, Prada, Louis Vuitton se succèdent. Rien d'étonnant donc à qu'on appelle parfois cette avenue les Champs-Elysées de Tokyo. La mode est dans les boutiques mais aussi à l'extérieur. On se croirait au milieu d'un défilé tant les japonaises et les japonais aiment s'habiller et se faire beaux. On s'arrache le dernier accessoire tendance, qu'il soit vestimentaire ou technologique.
Vers le haut de l'avenue, nous trouvons une longue file d'attente. Sommes-nous près d'une salle de concert ? Une star est-elle attendue ? Pour certains, oui, c'est un star mais pour le commun des mortels, ça reste un téléphone. La cause de toute cette agitation est en effet le dernier iPhone, quatrième du nom. Une plus grande robustesse, un meilleur écran, un gyroscope et accéléromètre pour le jeu, un caméra devant pour la visioconférence ainsi que deux micros pour le prix d'un justifient apparemment de faire la queue pendant plusieurs heures.
Pourtant, dans le magasin SoftBank, c'est un autre produit d'Apple qui a la vedette. L'iPad, la tablette sortie il y a peu. Des jeunes, mais aussi des moins jeunes, se pressent pour tester ce nouveau-né de l'informatique. L'engouement pour l'iPad ne se limite pas aux quartiers huppés. Dans le temple du high-tech, la electric town de Akihabara, on a aussi trouvé l'iPad dans tous les rayons.
On peut considérer les tablettes comme des hybrides, à la frontière entre ordinateur et smartphones. Cela dit, pour ce qui est des méthodes de vente, on penche clairement du côté de la téléphonie mobile. A Tokyo, les iPads sont gratuits ! Si on fait abstraction de la petite astérisque habituelle qui renvoit à un contrat longue durée et verrouillé. Il faut chercher un moment avant de trouver le prix de l'appareil seul : il se situe entre 50 000 et 70 000 yens (soit entre 450 et 620 €) en fonction des modèles et des magasins.