J'ai surfé à la bibliothèque de Dunedin

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J'ai surfé à la bibliothèque de Dunedin
Bientôt une semaine en van sur les routes de l'île du Sud de Nouvelle-Zélande et déjà les "Wow' fusent : la péninsule Banks (et son passé français), Aoraki (Mont Cook) point culminant du pays et maintenant la côte de l'Otago. Entre le fait d'être toujours sur la route et les difficultés posées par l'Internet néozélandais (cf. dernier dossier du mois), difficile de se connecter, me direz-vous. C'est sans compter sur le volontarisme du gouvernement d'Aoteaora (le pays du long nuage blanc, la Nouvelle-Zélande en maori).

L'Internet du peuple

Je m'étais résigné à ce qu'Internet soit lent et cher aux antipodes et voilà que je le découvre gratuit et de bonne qualité. A la bibli. Dans le cadre de sa stratégie numérique, le gouvernement a décidé d'équiper les bibliothèques du pays d'un accès libre à la toile. Ce programme porte le nom bilingue (anglais - maori) de Aoteaora People's Network Kaharoa.

Tout a commencé en 2007 dans la petite ville (et petite bibliothèque) de Kawerau sur l'île du Nord. Aujourd'hui ce sont 120 public libraries qui participent. 99 d'entre elles proposent le wifi. Pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un portable, des ordinateurs sont disponibles mais le temps de connexion est limité à une demi-heure en période d'affluence... ce qui souvent le cas. Pensez-vous, Internet gratuit et illimité dans un pays où une box coûte au moins 60€ par mois, le People's Network est naturellement populaire (certaines bibliothèques ont vu leur fréquentation augmenter de près de 50%). Le programme a aussi reçu le prix 2009 de l'innovation dans les bibliothèques.

Si l'initiative est publique, des partenaires privés participent aussi à la démocratisation de l'Internet kiwi. L'accès Internet est fourni par Snap, un nouveau venu dans le paysage du web néozélandais. Nouveau mais déjà premier ; l'entreprise de Christchurch vient d'être élu meilleur fournisseur d'accès à Internet.

Il semblerait donc que les choses s'arrangent pour l'Internet en Nouvelle-Zélande en général, et pour mon accès personnel en particulier. Oui mais voilà, je suis loin d'être le seul backpacker (touriste étranger sac sur le dos) à en profiter. A tel point que les bibliothèques de Blenheim et Picton songent à faire payer le précieux accès. Les cybercafés du coin ne s'en plaindraient pas.

2 commentaires
  • Commentaire par Super solo
    Lundi 15 mars 2010 13:54
    Backpaper ou backpacker ?
    Merci à la NZ de proposer du wifi gratuit, ainsi nous pourrons te lire plus souvent
  • Commentaire par Antoine
    Jeudi 25 mars 2010 01:13
    Backpacker of course! C'est corrigé, merci Super solo
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