Low cost, low service
Ce lundi, nous quittions l'Espagne, cap sur Londres. Nous nous attendions à un retard conséquent voire à une annulation tant les perturbations avaient été importantes les jours précédents. Nous sommes passés à deux doigts de la cancelación et nous sommes contentés de six heures de retard. Pas très agréable en soit mais bien compréhensible étant donné les conditions météorologiques.
Ce qui est moins compréhensible c'est l'absence totale d'easyJet, la compagnie avec laquelle nous voyagions, face aux difficultés rencontrées. Notre seul moyen d'information était les écrans de l'aéroport qui distillaient le retard demi-heure par demi-heure. Devant le manque d'information, la colère a grondé. A tel point que la Guardia Civil, la gendarmerie espagnole, est intervenue. Pour aller chercher un responsable chez easyJet ! Eux aussi en avaient plus qu'assez de la désorganisation. Le gendarme est revenu avec un responsable de.... Swissport, le sous-traitant au sol d'easyJet. Le pauvre homme, les yeux cernés, a dû affronter le courroux des passagers exténués. Finalement, à 23h, un vol pour Londres était annulé (les passagers attendaient depuis 12h) alors le nôtre était maintenu. Soulagés, nous prirent place dans l'avion de... la compagnie Titan Airways, à qui le vol avait visiblement été sous-traité.
A qui en doutait, les compagnies low costs - ces filles d'Internet - ont donc bien un point faible. Elles travaillent en flux tendus pour minimiser les coûts et souffrent ainsi beaucoup des perturbations. Quand tout va bien, nous nous réjouissons des bas prix. Quand ça va mal, nous râlons du manque de service client. Pas de beurre et d'argent du beurre dans le ciel comme sur terre.
Novius
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